LES ANECDOTES.

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1. OÙ EST MON SAC?

Le jour de notre arrivée, quand tout le monde est parti, j'ai pris un sac qui était à côté des mes affaires et je l'ai deposé dans le hall de chez Magüi.
Le lendemain la mère d'Emma nous a dit que sa fille avait perdu son sac avec ses clés, sa carte d'identité, ses notes des cours, son porte-monnaie, son i-pod, etc. Oh la la! Quel contretemps! Elle s'inquiétait et est partie pour le commissariat tout de suite.
Deux jours après Magüi me dit de prendre mon sac qui traînait par la maison. Je la regarde: Ce n'est pas à moi! Ce n'est pas ton sac à toi? Ça y est, on a compris, c'est le sac d'Emma!

Sole.

2. SIX COMME 6 QUOI?

Le lendemain de notre arrivé Loïc était un peu choqué. Il m'a avoué qu'il ne comprenait pas comment Vicky pouvait mettre tellement de temps à s'habiller, se coiffer, se maquiller,...Moi non plus, j'ai avoué. Ça c'est les filles! Vicky de son côté se plaignait aussi. Elle avait oublié ses papiers, sa carte d'identité, son ticket de métro,... et tout parce qu'on ne lui avait laissé le temps de se préparer tranquillement avant de sortir de la maison.
En bon inspecteur de police, tel un Maigret des malentendus linguistiques, culturels et de genre, je pose des questions d'un côté et d'autre et tous les deux coïncident dans le même chiffre énigmatique: le numéro 6...
Loïc me rapporte la conversation qu'il a eu la veille avec la coquette Vicky. Il lui a demandé combien de temps il lui fallait pour s'habiller et se faire belle. Elle a répondu 6 en montrant ses doigts et il s'est dit que ça devrait être six minutes.
Du côté de Vicky la question a été toute comprise autrement: À quelle heure je te lève pour te préparer? À ce qu'elle a répondu à 6 heures.
Voilà la résolution. Evidemment six minutes n'est pas le même que se lever une heure avant d'emprunter le transport scolaire.

Sole.

3. QUELLE COÏNCIDENCE!

Mercredi après-midi, dans la correspondance de Saxe-Gambetta, quand nous allions vers la Part-Dieu. Je sens que quelqu'un qui vient vers moi et qui m'interpelle. Qui est-ce? María Jesús Maireles! Une ancienne élève de Français 1ª langue étrangère qui a fait des études de Français à l'université et qui habite à Lyon depuis deux ans. Le hasard nous a réunies à l'heure pointe dans un endroit bondé dans la troisième plus grande ville de France! Incroyable, n'est-ce pas? J'adore ce genre de coïncidences. Surtout parce que je m'avais dit deux jours avant que j'aurais dû demander à sa famille son numéro de portable pour l'appeler dès notre arrivée à Lyon. J'avais formulé aussi un voeu: j'aimerais la rencontrer. Et voilà! Demandez à l'univers, il vous donnera ce que vous voulez. On s'est embrassées. Je l'ai prise en ôtage sur le coup. On est allées prendre un café pendant que les élèves faisaient leurs derniers achats. On a parlé travail, projets, famille et puis elle m'a raccompagnée et même aidée à faire un bip aux élèves pour les rassembler.
María j'ai été contente de te revoir. Bonne chance et à bientôt!

Sole.